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La pétition Ne fuyez plus, Monsieur NA0URI !

Le 11 avril 2011

Citoyens, salariés, journalistes, nous formulons trois exigences à l'endroit de Jean-Charles Naouri, PDG du groupe Casino :

1 - Entre 1984 et 1986, Monsieur Jean-Charles Naouri exerçait comme directeur de cabinet au ministère de l'Economie. C'est lui qui a opéré le « big-bang de la finance ». De son propre aveu, il a mis en œuvre cette « révolution », non pas dans la transparence, mais de façon cachée. Et jamais Monsieur Jean-Charles Naouri n'a accepté de débattre, publiquement, de cette orientation. Nous lui demandons aujourd'hui de s'expliquer, en toute transparence cette fois, devant des députés, des journalistes, des citoyens, des caméras.

2 – Lors de son passage comme actionnaire de Moulinex, Jean-Charles Naouri a – selon sa propre estimation - retiré une plus-value de 25 millions d'euros. De leur côté, les anciens ouvriers de l'entreprise ont tout perdu. Dix d'entre eux se sont même suicidés.
Nous demandons donc à Monsieur Jean-Charles Naouri une chose très simple : qu'il rende aux anciens salariés de Moulinex les 25 millions d'€ de bénéfices (sa propre estimation) qu'il a retirés de cette débâcle.

3 – Lors de son Assemblée générale, dans sa « présentation des résultats financiers », Monsieur Jean-Charles Naouri ne dit pas un mot de Jacqueline Geissbuhler, de Joël Anres, de Christophe Léger, de Monsieur et Madame Louis, et de centaines d'autres, tous gérants de Petits Casino, tous au bord de la déprime. Maître Jorquera, avocat à Grenoble, témoigne ainsi : « Les gens que je reçois sont dévastés. Ils ont travaillé six jours sur sept, voire sept jours sur sept, pour même pas le SMIC. Et à l'arrivée, ils sont virés de leur emploi, de leur logement, pour de soi-disant déficits de gestion. Je suis atterré par ces méthodes. »
Nous demandons donc à Monsieur Jean-Charles Naouri de requalifier tous les « gérants non-salariés » et autres « franchisés » qui le souhaitent en « contrats de travail salariés », avec 35 heures hebdomadaires et au-delà, des heures supplémentaires majorées.

Ces trois demandes, assez simples, des anciens salariés de Moulinex, des gérants de Petit Casino, des reporters du journal Fakir et de l'émission Là-bas si j'y suis les avaient déjà formulées en Assemblée générale des actionnaires. Plutôt que de répondre, Jean-Charles Naouri avait préféré la fuite. Cette année, ne fuyez plus, Monsieur Naouri !

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http://dev.fakirpresse.info/petitions/index.php?petition=1

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